Pmax/Pmoy/T : 29,6/16,2/53. Belle coulée de lave entre 15 et 30 mètres. Très bonne visibilité pour un très beau paysage avec gorgones jaunes, posidonies, gros mérous, minuscules nudibranches multicolores (la petite chose rose et l’autre blanche avec plein d’épines colorées)…

Pmax/Pmoy/T: 33,2/15,9/54. Le son du vent dans les anfractuosités du rocher fait, parait il, penser au son de la harpe. Nous avons croisé un beau ver de feu, ainsi nommé à cause des affreuses démangeaisons qu'il cause à l'imprudent ayant osé l'approcher de trop près, et une belle petite méduse, probablement tout aussi urticante. Sur le tombant, au plus profond de la plongée, entre 30 et 35 mètres nous avons admiré de belles gorgones pourpres. Et, bien sûr, des nudibranches qui préfèrent les eaux fraiches des profondeurs (16 à 18 degrés) à celles de la couche superficielle (26 à 28 degrés). La limite entre ces deux mondes se trouve à environ 17 mètres de profondeur. Lorsqu'on la traverse en descendant c'est beaucoup moins plaisant qu'en remontant où cela fait l'effet d'un bain chaud.

Pmax/Pmoy/T : 29,6/17,4/51. Météo défavorable, un grain s'annonce par l'ouest. Nous renonçons à Sutta a Zia Liza et nous rabattons sur Punta Galera où nous explorons l'autre versant de la coulée de lave. Peu de couleurs à cause du grain en surface. Plusieurs beaux mérous, une petite rascasse, un banc de sars.

Pmax/Pmoy/T : 25,6/14,6/53. Le vent s'est levé et la houle est formée. Tous les clubs sortent leur joker : le Scoglio del Medico, un rocher au nord-ouest d'Ustica, suffisamment abrité pour les Zodiacs. Très beau paysage de gros rochers sous-marins et de canyons étroits. L'endroit est fréquenté par les barracudas et nous fûmes chanceux, ils étaient là. J'ai pu jouer au journaliste "embedded", comme on dit maintenant, pendant une ou deux minutes dans le banc. Magnifique.

Pmax/Pmoy/T : 32,3/18,3/49. Temps et mer calmes, beau soleil et excellente visibilité pour cette neuvième plongée à Ustica sur le Secca della Colombara. Un bateau marbrier s'est échoué sur ce rocher il y a de cela une dizaine d'année. Il est resté planté là pendant deux ans avant que la corrosion ne fasse son œuvre et qu'il se disloque en un grand nombre de morceaux, dont le plus gros est l'arrière. Il a aussi semé son chargement de blocs de marbre mais nous n'en avons pas vu les traces, recouverts qu'ils sont d'algues, comme les autres rochers. A nouveau nous avons croisé un banc de centaines de barracudas et des mérous en pagaille. La plongée s'est terminée sur une pente recouverte d'algues et d'une mousse blanchâtre, vaporeuse, qui donnait l'illusion d'une fumée lourde serpentant entre les reliefs.

Pmax/Pmoy/T : 25,9/18,0/48. Nous retournons au Scoglio del Medico pour explorer la grotte et les canyons. Gros coup de chance en entrant dans l'eau : un magnifique lièvre de mer. A suivre un banc de barracudas (encore !) qui nous accepte en son sein et de beaux mérous tachetés au nez pointu. La grotte est belle et vaste mais nous n'y croisons pas grand monde.