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Toujours Kuala Lumpur, sous un soleil parfois un peu voilé mais assez chaud. Hier soir nous avons dîné dans la rue Jalan Alor bordée de restaurants de chaque côté, presque sans interruption sur au moins 500 mètres. De quoi nourrir une armée. Ça tombe bien, il y avait un monde fou. On a choisi une gargote barbecue. On y choisit ses brochettes de légumes, viande ou fruits de mer parmi les dizaines proposées et on vous les cuit en 10 minutes. C’était parfait.
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J’ai fait ami-ami avec une espèce de perroquet rouge qui aime bien les crânes dégarnis
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A midi nous nous sommes régalés d’un “Steamboat”. Une sorte de fondue chinoise à deux bouillons, spécialité malaisienne des Cameron Highlands, servie dans un restaurant indien. Oui, c’est tout mélangé, c’est l’Asie ici. C’était délicieux mais carrément trop copieux. Il faut qu’on arrête de manger comme ça sinon ils ne vont pas vouloir de nous dans l’avion du retour…
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L’après-midi a été consacré au trajet en voiture jusqu’à Belum, sur l’île de Pulau Banding, au milieu d’un lac presqu’à la frontière avec la Thaïlande. Joli coin, plein d’animaux. En sirotant notre apéritif au bar nous avons eu la visite d’un singe affamé et d’un cochon sauvage, à peine visibles dans la pénombre. Il paraît qu’il y a aussi des éléphants sauvages…
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Après ce bol d’air embrumé nous avons respiré un parfum de fraise dans une ferme immense, entièrement consacrée à ce sympathique fruit. Jamais vu autant de fraisiers de notre vie.
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Dernier numéro de ce petit journal de voyage. Nous avons passé la journée à Kuala Lumpur. Shopping le matin, visite à des hauteurs vertigineuses l’après-midi, super dîner le soir. Le centre ville est un temple de la consommation. Les centres commerciaux rivalisent de décorations et de musique tonitruante pour attirer les clients. La pop commerciale, qu’elle soit chinoise, japonaise, indienne ou occidentale est omniprésente, affligeante de médiocrité et, pour tout dire, insupportable.
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Dans le centre ville les piétons ne sont pas vraiment les bienvenus au niveau du sol. L’air est très pollué, le trafic automobile est plus que dense, traverser une rue est une épreuve. Bref, le niveau 0 est pour les voitures. Heureusement il existe un réseau de passerelles en hauteur, dont certaines sections sont même climatisées, et qui permettent de circuler à pied. On y fait des kilomètres sans risquer de se faire écrabouiller.
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Les tours jumelles Petronas, que nous avions zappées à notre premier passage par ici, valent le coup d’œil (pardon pour les âmes sensibles). Le pont suspendu entre les tours, à 170 mètres au-dessus du sol, est déjà remarquable, mais l’étage 86 (le plus haut ouvert au public), à 370 mètres, offre une vue superbe sur cette ville étonnante.
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On voit de haut le sommet des autres gratte-ciels, dont un, selon Anne, accueille des catapultes à usage militaire.
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Pour finir ce voyage en beauté nous avons dîné au Cielo, sur le toit d’un immeuble de 23 étages seulement. C’était très bon et très français. La vue était aussi magnifique et on voyait, bien sûr, les tours Petronas au loin.
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Kuala Lumpur sous la pluie, mais avec une température de 35° quand-même, pour nous changer un peu de la Côte d’Azur sans chauffage. Des gratte-ciel partout, dont les tours jumelles Petronas, fierté du pays car avec leurs 452 mètres de hauteur ce sont, paraît-il, les plus hautes jumelles du monde.
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Aujourd’hui nous avons pris l’ascenseur pour monter dans la tour Menara KL (421 mètres). L’ascenseur s’arrête au “sky floor” (300 mètres) mais la vue sur la ville est magnifique. On a même fait les guignols dans la “sky box” (personnes sensibles s’abstenir).