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Date de création / 2018 / Semaine 6
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Aujourd'hui la plupart des tortillas sont fabriquées par des machines ultra-modernes... ou moins modernes. On a vu au marché de Merida des vieux tromblons de ferraille noircie qui font des tortillas bien plus vite que Margarita. Mais bien sûr, elles sont moins bonnes. - DSCF6521
Anne a essayé d'aplatir une tortilla et elle pourra vous dire que ce n'est pas si facile que ça en a l'air. On dit ici que lorsqu'une fille arrive enfin à faire les tortillas correctement, elle peut se marier. Les hommes, bien sûr, ne mettent pas la main à la pâte. Ils s'occupent de choses plus importantes comme le football ou la bière... - DSCF6520
Au Mexique, et dans une bonne partie de l'Amérique centrale, ce qui tient lieu de pain c'est les tortillas. Dans l'alimentation mexicaine elles ont la même importance considérable que le pain chez nous il y a 100 ou 200 ans. Ce sont des galettes de maïs fabriquées, non pas à partir de farine de maïs, mais à partir de maïs bouilli dans de l'eau de chaux puis réduit en pâte grâce à un ustensile qui ressemble à un hachoir à viande à manivelle. La pâte est ensuite formée en petites boulettes, écrasée à la main pour faire des petits disques de 12 à 15 centimètres de diamètres, puis cuite rapidement des deux côtés sur une plaque de métal chauffée au feu de bois. Les tortillas sont partout. Entières et souples elles emballent les aliments dans les tacos, les enchiladas ou les quesadillas. Coupées en triangles et frites dans l'huile elle deviennent les tortilla chips que l'on sert chez nous à l'apéritif et qui accompagnent très bien le guacamole. Ces mêmes chips se retrouvent dans les nachos, etc. Lors de notre périple dans le Yucatan nous avons déjeuné dans une famille mexicaine de la région de Valladolid et nous avons pu voir comment Margarita prépare les tortillas selon la méthode traditionnelle. - DSCF6944
San Miguel de Cozumel est une ville moyenne de province, généralement envahie de touristes, mais en matière d'art graphique de rue, elle n'a pas grand chose à envier à New York, Londres ou Marseille (oui, Marseille vaut bien Paris, de ce point de vue). Les artistes d'ici ont une imagination débordante, abondamment nourrie des traditions Maya, espagnoles, européennes, américaines... Du coup on tombe aussi bien sur une caricature de Mick Jagger, Quetzalcoatl le serpent à plumes, un Flipper le dauphin (rose) ou une ré-interprétation de la pochette de l'album Abbey Road des Beatles. - DSCF6905
Si on s'approche tout près des ruches et qu'on regarde tous ces petits trous d'entrée, on voit dans chacun d'eux la tête d'une petite abeille qui monte la garde. Lorsqu'une copine veut entrer ou sortir elle s'écarte une fraction de seconde et reprend bien vite sa place. - DSCF6901
Au Mexique on trouve des espèces d'abeilles sans dard (qui ne piquent donc pas). On les appelle les melipona. Leur miel est très réputé et les anciens mayas le récoltaient déjà. Les ruches traditionnelles qu'on leur fabrique sont une simple section de tronc d'arbre creux, d'une cinquantaine de centimètres de long et d'une vingtaine de centimètres de diamètre qu'on pose à l'horizontale sur des supports en forme d'espaliers. Les deux extrémités de cette sorte de bûche sont obturées par un palet rond de bois qui s'encastre parfaitement dans le tronc. Sur le côté, au milieu, on perce un petit trou d'un ou deux centimètres de diamètre et voilà. Les abeilles viennent y habiter et elles y construisent des structures compliquées avec chambre, anti-chambre, garde-manger, etc. Lorsque l'apiculteur veut récolter le miel il retire l'un des bouchon, incline la bûche et laisse couler le miel. On trouve aussi des ruches plus modernes, cubiques et avec couvercle. Mais le petit trou qui sert d'entrée est toujours le même. - DSCF6997
Grâce à cette brave antiquité à roulettes nous avons pu explorer la côte est de l'île (côté Atlantique) qui offre un contraste saisissant avec la côte ouest très touristique. C'est paumé de chez paumé. On a pas trop envie de tomber en panne sur ces interminables lignes droites coincées entre une mer méchamment agitée et une forêt impénétrable de yuccas. - DSCF6970
Aujourd'hui nous avons loué une automobile pour faire le tour de l'île (enfin, de la partie qui est ceinturée d'une route praticable). C'était une coccinelle décapotable verte, probablement fabriquée par les mayas au tout début de l'époque dite classique.(vers 250 avant Jésus Christ). Malgré son grand âge et la rusticité de ses équipements, elle nous a mené à bon port sans faire d'histoire, à part un petit caprice de démarreur à l'entrée d'un chemin de terre qui ne lui plaisait pas. D'ailleurs, on a écouté son conseil et on a renoncé à nous y aventurer. - DSCF6969
Allez, on vous envoie un coucher de soleil depuis la terrasse du Money Bar (qui n'est pas particulièrement cher, malgré ce que laisse croire son nom). C'est cliché mais c'est tellement beau. - DSCF6949
A Cozumel, comme on s'en doute pour une petite île, la mer a une forte influence. Les vélos elliptiques y sont donc marins et, à la différence du notre, ils avancent... - DSCF6933
On trouve aussi des martiens qui viennent ici en vacances car le climat est beaucoup plus doux que chez eux. Malheureusement ils ne peuvent respirer notre atmosphère terrestre et sont obligés de garder en permanence leur scaphandre, ce qui n'a pas l'air très confortable. - DSCF6926
Hier nous avons quitté Tulum pour Playa des Carmen où nous avons pris le bateau pour Cozumel. La région est peuplée d'habitants étranges. Certains ont une poche élastique accrochée sous un long bec. Ils remplissent la première avec les poissons qu'ils attrapent avec le second. Les gens d'ici les appellent les pelicanos.