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Voici la dernière page de ce petit carnet de voyage. Après les tortillas, elle est à nouveau consacrée à la gastronomie du Yucatan. Dans la région de Valladolid on fume beaucoup ... la viande. Saucisses, steaks, côtes de porc, tout y passe. Certaines petites villes sont spécialisées dans la viande fumée et on s'en rend compte en les traversant, même les yeux fermés. Nous avons visité une fumerie et vu les fumoirs. Ce sont des bacs en béton, à peu près de la taille d'une baignoire, dans lesquels on allume un feu de bois. Ils sont recouverts d'une grille métallique ou de barres de bois, sur lesquelles on dépose ou suspend les pièces de viande ou les saucisses. Le tout est recouvert par des morceaux de carton. L'atmosphère est terriblement enfumée, presque irrespirable et on se demande comment les gens qui travaillent là peuvent la supporter plus de quelques minutes. On a goûté et c'est délicieux. - DSCF7730
Cet après-midi nous allons faire un peu de lèche-vitrine avant de rendre la voiture de location. Demain en début d'après-midi nous prendrons un petit coucou à l'aéroport de Cozumel pour retourner à Cancun où nous prendrons le vol de retour pour Paris en début de soirée. - DSCF7729
Notre club s'appelle le Blue Note. Le patron c'est Gérard, que vous pouvez voir prêt à plonger à côté de Anne. Son aide et associé est son propre fils, Jean-Baptiste. Si un jour vous passez par là et voulez plonger avec des gens sympathiques et compétents, nous vous recommandons le Blue Note de Cozumel. En plus, ils ont le bateau le plus rapide et le plus confortable de tous les clubs. Et ça compte beaucoup dans le plaisir de la plongée. - DSCF7720
Les vacances se terminent. Ce matin nous avons fait nos deux dernières plongées. Elles étaient très intéressantes, avec de beaux paysages de canyons et de grottes sous-marines. Nous avons croisé des requins nourrice, dont un roupillait tranquillement au fond de son trou. Nous avons aussi vu une belle tortue, des langoustes, des barracudas... Comme vous pouvez en juger par le nombre de bouteilles alignées sur le port, nous ne sommes pas seuls à plonger ici. Mais les sites de plongée sont nombreux et vastes ; si nous croisons souvent sous l'eau d'autres groupes de plongeurs, nous ne nous gênons quasiment pas. - DSCF7714
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Le carnaval c'est fini. Hier soir a eu lieu la dernière grande parade de mardi gras. C'était à nouveau très bruyant et grandiose. Allez, pour la route, voici donc quelques images de plus de ce grand moment de fête. - DSCF6563
Aujourd'hui la plupart des tortillas sont fabriquées par des machines ultra-modernes... ou moins modernes. On a vu au marché de Merida des vieux tromblons de ferraille noircie qui font des tortillas bien plus vite que Margarita. Mais bien sûr, elles sont moins bonnes. - DSCF6521
Anne a essayé d'aplatir une tortilla et elle pourra vous dire que ce n'est pas si facile que ça en a l'air. On dit ici que lorsqu'une fille arrive enfin à faire les tortillas correctement, elle peut se marier. Les hommes, bien sûr, ne mettent pas la main à la pâte. Ils s'occupent de choses plus importantes comme le football ou la bière... - DSCF6520
Au Mexique, et dans une bonne partie de l'Amérique centrale, ce qui tient lieu de pain c'est les tortillas. Dans l'alimentation mexicaine elles ont la même importance considérable que le pain chez nous il y a 100 ou 200 ans. Ce sont des galettes de maïs fabriquées, non pas à partir de farine de maïs, mais à partir de maïs bouilli dans de l'eau de chaux puis réduit en pâte grâce à un ustensile qui ressemble à un hachoir à viande à manivelle. La pâte est ensuite formée en petites boulettes, écrasée à la main pour faire des petits disques de 12 à 15 centimètres de diamètres, puis cuite rapidement des deux côtés sur une plaque de métal chauffée au feu de bois. Les tortillas sont partout. Entières et souples elles emballent les aliments dans les tacos, les enchiladas ou les quesadillas. Coupées en triangles et frites dans l'huile elle deviennent les tortilla chips que l'on sert chez nous à l'apéritif et qui accompagnent très bien le guacamole. Ces mêmes chips se retrouvent dans les nachos, etc. Lors de notre périple dans le Yucatan nous avons déjeuné dans une famille mexicaine de la région de Valladolid et nous avons pu voir comment Margarita prépare les tortillas selon la méthode traditionnelle. - DSCF7445
Hier dimanche nous sommes retournés sur le continent pour faire deux plongées dans des cénotes, ces sortes de grottes remplies d'eau qu'on trouve un peu partout dans la péninsule du Yucatan. Lever à 6 heures pour prendre le ferry de 7 heures. A 9 heures et demie nous entrions dans l'eau (un peu fraîche mais pas trop) d'un premier cénote, "Pequeno Hermano" (petit frère) du réseau Chac Mool. L'eau est douce dans la couche supérieure, jusqu'à environ 12 mètres de profondeur où on rencontre l'halocline, c'est à dire la frontière très nette entre eau douce et eau salée. Nous, nous sommes restés dans l'eau douce. Donc, on descend là-dedans, dans le noir, par le petit escalier en béton. - cenote chac mool
Mais on a des lampes torches et, en de nombreux endroits, on voit la lumière du jour. C'est féerique, avec des couleurs fantastiques, des bleus et des verts surtout, lorsque la lumière du soleil rentre dans l'eau par une ouverture de la grotte à grands traits de lumière obliques. Mais aussi les jaunes et les oranges des concrétions calcaires, le blanc et le gris des stalactites et des stalagmites... Magnifique. Le plus surprenant c'est qu'on croise pas mal de petites bêtes. Des poissons, bien sûr, qu'on peut voir à la surface avant même d'entrer dans l'eau. Dans une cavité totalement sombre où une poche d'air subsiste entre l'eau et le plafond de la grotte, nous avons vu une énorme tarentule à pattes velues et arrière train rouge, posée sur un rebord de pierre, à peine au dessus de l'eau. Et des espèces d'araignées - crabes - scorpions, on ne sait pas trop, avec quatre paires de pattes et des pinces, qui courent sur les parois émergées. Ainsi que des vers blancs qui sécrètent un mucus gluant pour attraper leurs proies. On se croirait chez Indiana Jones. Il y a toute une vie là-dedans, probablement bien adaptée aux conditions particulières du lieu. Diablement intéressant et beau. PS: la photo prise sous l'eau n'est exceptionnellement pas de nous car nous n'avons pas d'appareil photo submersible. On l'a empruntée sur Internet à un autre plongeur pour vous montrer quand même à quoi ça ressemble. Mais c'est bien le cénote "Kukulcan", le second du réseau Chac Mool où nous avons plongé.