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Encore que… le trajet de descente en funiculaire rappelle un peu la montagne russe Goudurix du parc Asterix, les loopings en moins. C’était notre septième et dernier jour en Malaisie, demain nous partons pour Banda Aceh en Indonésie puis Pulau Weh, la petite île où nous allons plonger pendant deux semaines.
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Toujours plus haut, nous avons pris le funiculaire qui grimpe à toute vitesse (environ 20 km/h) pendant 2 kilomètres tout en haut des plus hautes collines de Penang, à plus de 700 mètres au-dessus de George Town. La vue est magnifique. La manie des cadenas a aussi frappé ici mais elle semble parfaitement maîtrisée et même commercialement exploitée. Il y a également un “sky walk” et un “sky desk” mais rien de comparable avec les excentricités vitrées des tours. Les amateurs de vertige en seront pour leurs frais cette fois-ci.
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Aujourd’hui nous n’avons pas pu résister à l’envie de grimper encore et nous avons donc visité Kek Lok Si, le plus grand temple bouddhiste de Malaisie qui domine d’assez haut la ville de George town.
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Et non, ce n’est pas un temple nazi, les swastikas qui ornent les Bouddhas sont un symbole religieux bien plus ancien et, de toute façon, elles ne sont pas orientées pareil.
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Les jardins sont très beaux. On y trouve une treille sur laquelle les moines cultivent une sorte de calebasse. Le contraste est saisissant entre la minceur des tiges principales et la taille des fruits.
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Et, pas comme ailleurs, on y trouve beaucoup d’art de rue, dont cette installation vélo-fresque qui plaît beaucoup aux touristes. Un peu trop même, car la fresque commence à être bien abîmée par tous les dos qui s’y sont appuyés.
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Les rues, comme ailleurs en Malaisie, sont pavoisées pour le nouvel an chinois.
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Nous avons à nouveau regardé tout ça de haut, au 68ème étage de la tour Komtar, à 250 mètres du sol.
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Nous voici arrivés à George Town (oui, pas de ‘s’ à George) dans l’île de Penang, sur la côte ouest de la Malaisie. C’est la deuxième agglomération du pays après Kuala Lumpur et les gratte-ciels y pullulent, ainsi que d’immenses immeubles d’habitation, comme nous n’en avons jamais vu ailleurs.
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Là haut on peut sortir prendre l’air et faire le tour par l’extérieur accroché à un harnais de sécurité genre via ferrata. Il y a même des transats au dessus du vide pour une petite sieste. On a passé notre tour parce qu’on avait peur que le vent nous décoiffe.
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Ici on mange dans la rue ou dans les “food courts”, sortes de hangars avec tables et chaises en plastique au milieu et stands de nourritures variées tout le tour.
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Nous avons aussi visité un endroit fréquenté par toutes les bêtes sauvages de la forêt : éléphants, tapirs (tiens, au fait, le cochon sauvage d’hier soir, c’était sans doute un tapir), cerfs… Ils viennent là car la terre y est riche en minéraux dont ils ont besoin pour compenser les carences de leur mauvaise alimentation. Eh oui, la malbouffe frappe aussi la faune sauvage, apparemment. En tout cas la plus grosse bête qu’on a vue c’était un dragon volant. Il a volé et nous n’avons donc pas pu lui tirer le portrait. Et aussi des termites. C’est petit les termites, bien plus qu’un éléphant mais elles étaient plein.
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Aujourd’hui nous avons pris un petit bateau et fait une longue virée sur le lac Temengor et la forêt qui l’entoure de toutes parts.
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Lors d’un arrêt nous avons pu voir la rafflesia, une fleur géante qu’on trouve (difficilement) en Malaisie, Indonésie, Philippines et Thaïlande. Les fleurs des espèces les plus impressionnantes peuvent faire un mètre de diamètre. Celle que nous avons vue faisait plutôt 40 à 50 centimètres et elle commençait à se refermer et à faner. Elle sent très mauvais et elle est assez moche. Mais elle ferait très bien dans un film de science fiction de série Z style “Invasion des machins qui puent”.