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Demain matin nous quitterons notre sympathique bungalow au bord de la mangrove. Le matin la mangrove resplendit de toutes ses fleurs écloses de nénuphars. - DSCF0051
Ici la monnaie est la roupie indonésienne. Deux choses surprennent à propos de l’argent. Tout d’abord notre fort pouvoir d’achat. Un bon repas au restaurant coûte entre 2 et 3 euros, boissons comprises. Ensuite le nombre de zéros sur les billets. Avant-hier nous avons retiré 3 millions au distributeur à Sabang. Après quelques menues dépenses notre fortune étalée sur la table basse du bungalow se monte à 2 millions et 830000 roupies, soit environ 175 euros. On a vraiment l’impression de jouer au Monopoly. - DSCF0047
Le long des routes on voit des clôtures vivantes. Ici, apparemment, il suffit de planter des piquets et d’attendre qu’ils se transforment en arbres pour former une palissade impénétrable. Pratique, il faut juste être patient. - DSCF0037
On a découvert ici un drôle de fruit, le tamarillo, qui ressemble un peu à une tomate olivette, mais qui pousse sur un arbre, d’ailleurs baptisé “arbre à tomates”. A Pulau Weh on en tire, entre autres, un jus de fruit délicieux qui rappelle un peu le goût du tamarin (d’où peut-être la ressemblance des noms). - DSCF0035
Les piments, bien sûr, sont presque partout. Lorsqu’on aime ça c’est parfait, sinon mieux vaut prévenir le cuistot pour adoucir le trait... - DSCF0034
Les stations service sont rares, surtout à Pulau Weh, mais comme tout le monde ou presque roule en scooter, les besoins sont limités. On achète l’essence au bord des routes, à des particuliers qui en font commerce, dans des bouteilles en plastique de 1,5 litre. On a déjà vu ça ailleurs mais je n’arrive pas à me rappeler où. - DSCF0021
Nous avons aussi revu les drôles de bateaux utilisés par les pécheurs d’ici. On dirait des gondoles vénitiennes coupées en deux. Leurs moteurs font tellement de bruit qu’on les entend à un kilomètre au moins. - DSCF0017
Au marché de Sabang, la ville principale de Pulau Weh, on peut assister à la fabrication des pâtes en direct. Ici les gens ont l’air ravis qu’on les prenne en photo. Et ils adorent aussi faire un welfie avec des occidentaux. C’est rigolo d’être accosté par un groupe d’inconnus qui demandent si on veut bien être pris en photo avec eux. On se prend un court instant pour des stars... - DSCF0012
Les pâtes, avec le riz, sont plus qu’essentiels. Plus de 9 plats sur 10 en contiennent une bonne part. - DSCF0011
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Nous avons pu constater la profusion d’affiches électorales en prévision des élections législatives nationales prévues en avril. Seize partis sont en lice, chacun présentant un nombre considérable de candidates et de candidats. Mais, toujours d’après Fitos, tout ça c’est bonnet blanc et blanc bonnet : des promesses, toujours des promesses… Ça rappelle la Malaisie. - DSCF0006
Aujourd’hui, pour varier les plaisirs, pas de photos de poissons. Voici plutôt quelques trucs intéressants ou étonnants sur l’Indonésie et la région d’Aceh où nous sommes. Dans les zones d’Aceh touchées par le raz-de-marée de 2004 (Pulau Weh en fait partie même si elle a moins souffert que la ville de Banda Aceh) le souvenir en est encore très vivace. Dans toutes les villes et villages en bord de mer on voit des panneaux qui indiquent l’itinéraire d’évacuation à suivre en cas d’alerte. Le nôtre conduit à un endroit situé à 50 mètres d’altitude et à environ 1 kilomètre de notre bungalow. Ça devrait suffire, en 2004 la vague ne faisait “que” 18 mètres de haut lorsqu’elle a frappé les côtes. - DSC07929
Et nous dirons aussi au revoir à Lumba-Lumba, notre super club de plongée. Si vous regardez bien, au premier étage du bâtiment d’accueil, vous verrez une rangée de scotch sur les vitres. C’est la hauteur atteinte par l’eau lors du raz-de-marée de 2004. - DSC07885
Elle grouille de bestioles qui nagent, sautent et rampent. Jusqu’à récemment nous pensions qu’il s’agissait de grenouilles mais ce sont plus probablement de gros lézards gris. Ils pataugent dans la bouillasse avec délice et n’en sortent que pour se dorer au soleil. - DSC07822
Sous l’eau on a vu ce matin une raie aigle, des anguilles bleues et jaunes, des lamellibranches et, bien sûr, des nuées de petits poissons de récif. Le courant était irrégulier, entre nul et fort à décorner les poissons-vache. Mais comme on plongeait en dérivant ce n’était pas fatigant. L’eau est à 29 degrés à 30 mètres, le confort absolu, surtout avec les combinaisons Sharkskin toutes neuves doublées en fourrure polaire. On se croirait en pyjama devant le grand aquarium de Monaco. Sauf pour ce qui est de la visibilité, pas terrible ce matin.